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Thaïlande

Koh Chang, l’île qui a changé le cours de ma vie

Koh Chang, l'île qui a changé le cours de ma vie (Thaïlande)

Temps de lecture estimé: 7 minutes

Bon, j’ai dix jours à tuer entre la Birmanie et la Chine… Qu’est ce qui peut être sympa et pas trop loin de Bangkok? J’ai envie de plages et de calme… Zoom légèrement sur la carte… C’est quoi cette île? Koh Chang? Ok. Pourquoi pas. Est ce que les plages sont belles au moins? Attends voir… Hummm… Ça m’a pas l’air dégueu. Et j’ai un bungalow pour 250 Bath. Banco! Ça fera bien l’affaire.

Et c’est comme ça que tout a commencé…

Une petite semaine agréable sur une île thaïlandaise en saison des pluies. Une semaine de calme, de repos et de noix de coco. Le type de semaine rien de plus banal pour un voyageur en quête de solitude. Mais, il faut toujours un mais. Un truc qui vienne perturber le cours de l’histoire et qui crée l’histoire. Ce “mais” a changé le cours de ma vie.

Koh Chang, l'île thaïlandaise qui a changé le cours de ma vie

A la base, je prévoyais de ne passer qu’une semaine à Koh Chang. Je souhaitais travailler le blog, trier mes photos de Birmanie, écrire quelques articles, préparer un vague itinéraire pour mon voyage en Chine… Tout ça, tout ça. Et puis, ça faisait longtemps que je n’avais pas goûté aux délices des îles. J’avais besoin de sable et de cocotiers. Le cliché parfait qui me rappelle ce vieux poster blanchi par le temps dans la salle d’attente du dentiste. Le genre de carte postale parfaite pour Mémé. En gros, je voulais juste passer une semaine seule à dormir et écrire.

Et c’est ce qui arriva. J’ai écrit, dormi, réécrit, redormi, mangé un peu, et recommencé le cycle…

Le dernier jour, j’étais un peu dans le rush pour visiter l’île. Je me sentais bête de ne rien avoir découvert. Et comme il faisait beau, j’ai loué un scooter et j’ai pris la direction du sud de l’île. J’ai roulé, pris des photos, reroulé, repris des photos, … Tout ça jusqu’à avoir envie d’une petite bière bien fraîche. Ça tombait bien, j’étais pile en face d’un petit bar. Alors vous allez me dire, ça fait beaucoup de “petits”, mais c’est vrai. Le bar était vraiment minuscule. Et il avait surtout l’air fermé. En m’avançant, je tombe sur un homme un peu surpris de me voir là.

– Vous êtes ouvert?
– Oui.
– Vous avez des bières?
– Oui.
– Ok, une grande Leo alors.

Et c’est comme ça qu’on commença à papoter. Il s’appelle Arm. Il vient de Bangkok mais il vit sur l’île depuis déjà plusieurs années. On parla une heure… Deux heures… Trois heures… Quatre heures… Puis au final, dix heures. Entre temps, le soleil s’était couché. On avait fait un barbecue avec un couple de trentenaires thaïs et un couple de retraités allemands. On parlait de voyages. L’allemande m’expliquait qu’elle et son mari ont beaucoup voyagé mais que depuis plusieurs années, ils reviennent toujours à Koh Chang. Je lui demande pourquoi et là tout le monde rigole. Elle m’explique qu’à Koh Chang, les gens viennent par hasard la première fois. Et la plupart finissent par revenir, ou même y rester. Elle me dit: “Tu verras, tu reviendras.”

Je me souviens avoir souri poliment à ce moment en pensant “J’en ai vu des jolis coins mais le monde est vaste et je ne suis pas du genre à retourner toujours au même endroit. La vie est bien trop courte.”

Puis je suis rentrée me coucher et j’ai quitté l’île le lendemain matin pour rejoindre Bangkok. Je suis partie en Chine. Koh Chang, c’était du passé.

Ponton à Salak Phet, sur la côte sauvage de l'île de Koh Chang en Thaïlande

A mon retour de Chine, j’atterris à Bangkok et décide de passer quelques jours sur place avant de partir soit au Nord, soit à Koh Samui pour rendre visite à ma pote Marion qui vit là-bas depuis quelques années.

J’envoie un message à Arm pour lui demander le nom de son quartier natal dont il m’avait vanté l’authenticité. Il me dit qu’il est de passage à Bangkok, donc on passe la soirée ensemble et il me fait découvrir la scène alternative de Bangkok. On parle de nos projets. Il va retourner à Koh Chang car la saison touristique va bientôt commencer et tout le monde est sur le pied de guerre. Je lui dis que de mon côté, j’aimerais me poser pour quelques semaines en trouvant une mission de volontariat par exemple. C’est là qu’il m’apprend qu’un hôtel familial recherche une concierge pour chouchouter ses hôtes et les aider à réserver des excursions. En tant qu’ancienne agente de voyages, j’ai le profil idéal pour le poste. Bingo!

Quelques jours plus tard, je retourne donc à Koh Chang en me surprenant à penser que l’allemande avait peut-être bien raison. Arm me présente à la directrice du resort, le courant passe. Elle m’embauche. J’emménage dans mon nouveau “chez moi”, un bungalow en bois à la lisière de la jungle.

Au bout d’un mois, la saison commence difficilement suite à une tempête. Le resort ne se remplit pas et je commence à ne pas me sentir bien à l’aise dans cette équipe familiale où personne ne parle anglais. Nous décidons donc d’arrêter ma mission.

Mais je ne veux pas quitter Koh Chang tout de suite. Allez, je reste encore un peu. Et encore un tout petit peu plus. A ce stade là, une semaine supplémentaire ne changera rien.

Bon, il faut que je me ressaisisse. Je suis restée bloquée sur cette île bien trop longtemps. C’est peut-être le paradis, mais je ne peux pas vivre éternellement sur mes économies qui étaient censées financer le voyage de mes rêves. J’ai passé les trois dernières années à économiser chaque centime pour ce projet. J’ai passé une année en Pologne à travailler 6 jours sur 7 et à faire des journées allant jusqu’à 11 heures pour gagner le plus d’argent possible. En revenant ensuite en France, j’ai travaillé de nombreuses heures supplémentaires non-payées juste pour avoir plus de primes sur mes ventes. Je me suis interdite d’aller au restaurant ou au cinéma sous prétexte que mon grand voyage était plus important que tout. Tant de concessions pour me la couler douce sur une île, ce n’est pas mon genre. Je veux découvrir le monde. Même si j’ai abandonné depuis longtemps le concept de bucket list, il y a quand même une partie de moi qui aime mettre le pied dans un nouveau pays. C’est mon petit plaisir inavouable.

Pourquoi suis-je si contradictoire? J’ai rêvé de ce grand voyage depuis des années et maintenant que ce rêve devient réalité, maintenant que je suis complètement libre d’aller où je veux quand je le veux, je suis tiraillée entre l’envie de voir le monde et cette envie inexplicable de rester sur cette île. J’ai vraiment un problème de personne privilégiée, j’en suis consciente.

Ce n’est pas la première fois que je ressens une irrésistible envie de rester quelque part. J’ai déjà vécu ça à Grenade, en Pologne, au Cambodge, à Tonsai en Thaïlande. Mais c’était toujours suite à une rencontre, amoureuse ou amicale. C’était plus pour une personne, pour une ambiance, que pour le lieu en lui-même. Pourtant, cette fois, j’ai rencontré du monde, oui. Mais personne n’est sorti du lot au point de me donner une raison de rester. C’est autre chose.

Après plusieurs jours de réflexion, je prends finalement une décision à mi-chemin entre la raison et la passion afin de satisfaire mes deux moi, le moi qui veux rester et le moi qui pense que je vais le regretter plus tard.

C’est décidé, je reste encore un peu à Koh Chang pour profiter du paradis, puis je rentre en Europe faire une saison. Cela me laissera le temps de mettre plus de sous de côté et de remettre mes idées en place avant de repartir faire un “vrai” voyage. Je déciderai le moment venu si je continue avec la découverte du continent asiatique ou si je tente une nouvelle aventure en Amérique Latine. Je réserve un aller simple pour la France, il me reste donc presque un mois de liberté.

Route au cœur de la jungle sur l'île de Koh Chang en Thaïlande

En attendant, la vie continue à Koh Chang. Je me suis fait plein d’amis. J’ai même mes petites habitudes. Le matin, je prends le petit-déjeuner chez moi en préparant une salade de fruits frais et en faisant cuire des œufs à la coque dans la bouilloire électrique de mon bungalow. Ensuite, je consacre 5 à 7h à mes projets personnels. J’écris, je lis, je bidouille le blog pour tester toutes les techniques SEO possibles, je m’amuse avec CSS et je me donne des migraines avec quelques bases de Javascript. La vie est belle.

En milieu d’après-midi, je rejoins mes amis au Sandy Beach bar sur la plage de Lonely Beach. Le Sandy Beach bar est un petit cabanon de plage où Sai nous sert des bières, des cocktails et des encas. C’est simple, sans prétention. On a les pieds directement dans le sable. Quelques chaises de récup’ sont misent à disposition. C’est tout ce dont j’ai besoin.

A l’heure où certains allument la télé, nous, on regarde le coucher de soleil. C’est devenu un rituel. Une belle journée doit se terminer par l’observation du coucher de soleil. En manquer un serait impensable.

Une fois la nuit tombée, on mange un bout quelque part et chacun rentre de son côté. Une vie tout ce qu’il y a de plus routinier. J’en viens même à me surprendre moi-même. Moi qui ai voulu partir parce que la routine tuait ma créativité et ma joie de vivre. Maintenant que je suis libre, je choisis la routine et je la chéris. C’est sûr qu’une vie routinière dans un décor de carte postale est toujours plus sexy qu’une vie routinière au milieu d’immeubles bétonnés sous un ciel gris. Mais quand même, c’est la routine.

Personnes admirant le coucher de soleil sur la plage de Lonely Beach à Koh Chang en Thaïlande
Rituel du coucher de soleil

Puis deux nouvelles personnes arrivent sur l’île. Tout le monde les connait déjà sauf moi. On me dit qu’ils ont travaillé à Koh Chang pendant plusieurs années. Il y a un australien qui parle tout le temps et à tout le monde et son meilleur ami, un sud-africain, qui lui ne parle presque pas. Comme on fréquente les mêmes lieux et les mêmes personnes, je me lie très vite d’amitié avec l’australien. Son pote a l’air sympa mais il ne parle pas.

Puis arrive le jour où je suis invitée à aller boire un jus de coco dans l’auberge où travaille le sud-africain. Cette fois, on est en petit comité donc les langues se délient. Le copain silencieux devient tout à coup plutôt bavard et on se retrouve à parler de 11 heures du matin jusqu’au milieu de la nuit. Finalement, je l’aime bien.

Quelques jours passent et on commence à développer des sentiments forts. C’est très rapide. On ne se connait pas depuis longtemps, mais ça colle entre nous. Je m’emballe. Je pense à mon retour imminent en France et cette idée de devoir lui dire au revoir devient insupportable. Et si ce n’était pas juste un amour passager? Je recommence à me questionner. Là, il n’est plus juste question de quitter Koh Chang et ma vie au paradis. Il est aussi question de quitter quelqu’un qui me plait vraiment. Que faire? Devrais-je écouter la voix de la raison qui me dit de rentrer en Europe pour travailler et poursuivre mon rêve de voyage au long cours? Ou devrais-je écouter mon cœur qui me dit de tenter ma chance avec cet homme?

Mon choix sera vite fait. Je reste! Si ça marche entre nous, tant mieux. Si ça ne marche pas, j’aurais au moins essayé et je ne serais pas rongée par ce “Et si?” dans un coin de ma tête.

Comme mon vol était réservé, je rentre quand même en France pour deux semaines histoire de voir la famille avant de retourner à Koh Chang pour une durée encore indéterminée.

Dès mon retour, un couple d’amis, propriétaire d’un hôtel-restaurant, nous recrute tous les deux comme managers. Nous vivons et travaillons ensemble au paradis pendant plusieurs mois, entourés d’une jungle primitive, de deux chiens, de quatre chats, d’une famille de singes et de centaines de moustiques. Tout se passe à merveille sous les tropiques.

Vient quand même le moment où les propriétaires de l’hôtel reviennent sur l’île pour reprendre leur poste. C’était déjà prévu. De notre côté, nos passeports n’ont plus la place d’accueillir un nouveau visa, les douaniers commencent à nous regarder d’un sale œil à chaque passage de frontière. Il faut partir. C’est donc avec le cœur lourd que nous quittons notre vie au paradis.

Je suis arrivée là par hasard sans m’attendre à grand chose, et je repars un an plus tard avec un partenaire de vie à mes côtés, des dizaines de nouveaux amis et des rêves plein la tête. Nous savons que toutes les bonnes choses ont une fin, mais nos souvenirs sont éternels. Koh Chang nous a rendu heureux. Nous allons maintenant nous construire un bonheur ailleurs. Mais une chose est sûre, nous reviendrons à Koh Chang.

Magnifique coucher de soleil sur l'île de Koh Chang en Thaïlande
Coucher de soleil sans aucune retouche

Aujourd’hui (en 2019), un an s’est écoulé depuis notre départ de Koh Chang. Nous avons passé trois mois en Géorgie avec l’idée de nous y installer. Ce fût un échec. Nous avons ensuite décidé de tenter notre chance en Afrique du Sud où nous avons vécu quelques années dans la belle ville du Cap. Toute l’histoire est racontée dans mon article Il m’a fallu six ans pour arriver à Cape Town.

Si cet article vous a donné envie d’aller faire un tour à Koh Chang, vous pouvez aller voir mon guide de l’île regroupant toutes les infos pratiques et les bonnes adresses.

Alors, que pensez-vous de ce récit ? Avez-vous déjà ressenti une irrésistible envie de rester quelque part ? Avez-vous déjà changé tous vos projets par amour?

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Tags : expatriationKoh Changrécit de voyageThaïlande de l'Est

22 commentaires

  1. bonjour justement on hésite beaucoup pour ko chang peur de s’ennuyer pour 4,5 jours que la plage à faire ? ou autre endroit sympa ? en sachant que peur du scooter,….:=) merci pour ton article en tout cas !

  2. Bonjour Fanny j’ai trop aimé ton histoire j’avais l’impression de lire un livre.
    J’ai habité dix ans à Phuket et je suis revenu en France depuis un an pour des raisons familiales.
    Je vais bientôt repartir en Thaïlande car je ne supporte plus la France, je le savais déjà avant de revenir, et je souhaitais tester Ko Samui que j’avais bien aimé lors d’une lointaine visite.
    Mon but est d’investir dans l’immobilier pour louer une maison et en vivre.
    Ça fait plusieurs fois que j’entends parler de Ko Chang et je voulais savoir si tu pensais que c’était possible la bas notamment en terme d’offre immobilière et d’afflux touristique suffisant.
    D’autre part ayant un certain âge et un enfant de dix ans je me demandais si l’île offrait des hôpitaux et des écoles dignes de confiance.
    Merci à l’avance pour ta réponse et peut-être à un de ces jours en Thaïlande 😉
    Marc

    1. Bonjour Marc,
      Je comprends totalement ton choix de retourner vivre en Thaïlande.
      Koh Chang a un bon hôpital et des écoles correctes. Ce côté là ne sera pas un soucis. Par contre, contrairement à Phuket et Samui qui sont fréquentés tout au long de l’année, Koh Chang est très impacté par la saisonnalité. La basse saison est très calme. Il va falloir être sûr de pouvoir gagner suffisamment en haute saison et essayer d’attirer des personnes louant au mois en basse saison pour rentabiliser.
      Je te conseille de prendre contact avec l’agence immobilière Dee One Property pour voir les opportunités.
      Bon courage dans ta nouvelle vie !

  3. Super histoire ça donne envie !
    Petite question technique : si j’envisage de travailler quelques semaines depuis cette île, il est facile de trouver une bonne connexion ? Merci !

  4. Comme quoi dans les voyages ce sont quand même les rencontres la plus belle aventure!
    Très jolie histoire; et une vie au cap c’est pas mal, je pense m’y installer pour 6 mois dés que je peux.
    J’ai une question plus pratique à poser au sujet de Ko Chang, est ce ok d’y aller fin octobre d’un point de vue de la météo? Tu parles de centaines de moustiques est ce vraiment un souci là bas ? parce que je n’ai jamais été ennuyé par cela en Thailande bien moins qu’ici dans le sud de la France. Merci pour tes réponses.

    1. Bonjour Claire,
      Tu as bien raison de considérer le Cap. C’est une des plus belles (si ce n’est LA plus belle) villes du monde.
      Concernant les moustiques à Koh Chang, on est dans la jungle donc il y en a beaucoup. Pourtant, je trouve que leur piqures font moins mal et durent moins longtemps que celles des moustiques en France (peut-être parce qu’on s’y habitue à la longue).
      Le mois d’octobre n’est pas le meilleur d’un point de vue climat, mais tout dépend des années. Tu peux avoir un beau mois d’octobre comme un très pluvieux. L’avantage de ce mois est qu’on est encore un basse saison donc les tarifs des hébergements sont bas, les plages moins fréquentées et les chutes d’eau ont un bon débit. Si tu recherches le calme et qu’un peu de pluie ne te fait pas peur, dans ce cas fonce.

  5. Merci beaucoup Fanny pour le partage de cette belle histoire et ta spontanéité ! Je cherchais des infos sur Ko Chang pour Octobre et je suis ravie ! Je vais explorer ton blog…Impatiente !

  6. Je suis tombée par hasard sur ton article car je suis actuellement à Koh Chang et j’y reste encore une petite semaine.
    Je cherchais des articles sur des histoires de vue telles que la tienne car plus j’y réfléchis, plus j’envisage de passer quelques mois par an sur l’île à ma retraite .
    Cela fait la cinquième fois que j’y reviens, pas dans un hôtel mais dans un campus entouré de bungalows à Klong Prao, peut être connais tu Florian Urfer? Il est suisse et installé sur l’Ile depuis plus de 10 ans .
    Pour ma part je m’y sens en famille. Il y a une incroyable énergie dans ce campus !
    Et les rituels des couchers de soleil, on ne s’en lasse pas!

    Merci donc pour ce beau partage. Je te souhaite une belle longue route de découvertes et rencontres enrichissantes !

    1. Bonjour Cristina,
      Merci pour ton commentaire et désolée de répondre si tardivement.
      Je vois que tu apprécies Koh Chang pour les mêmes raisons que moi: l’ambiance et les gens. Cette île a vraiment quelque chose de spécial, un petit paradis sur terre.
      Tu as bien raison d’envisager d’y passer plusieurs mois par an. Ca te permettra d’échapper à l’hiver en Europe tout en retrouvant tous tes amis venus des quatre coins du monde.
      Peut-être même qu’on se croisera un jour là-bas, qui sait?
      En attendant, je te souhaite une bonne année 2023 et plein de beaux voyages à venir.

  7. Coucou Fany,

    Ton histoire m a énormément touché et je ne voulais pas qu’elle s arrête.
    Je te souhaite le meilleur et espère qu’on aura l occasion de se revoir un jour.
    Prends soin de toi.

    Nabila

    1. Merci Nabila! 🙂 Ce sont les commentaires comme le tien qui me donnent la motivation de poursuivre ce blog.
      J’espère que tout va bien pour toi.
      Au plaisir de te recroiser un jour en France ou à l’autre bout du monde. 😉

    2. Nous sommes allés 2 fois sur Koh Chang au siam beach resort et le sandy beach il me semble que ccest le bar sur la plage.
      Bref on a adoré et si tt va bien on y retourne en janvier, l hotel est réservé.
      On adore Koh Chang
      Merci pour ce récit
      Notre coup de cœur le rasta view

      1. Le Sandy Beach bar a fermé depuis un peu plus d’un an mais maintenant il y a le Lonely Beach bar juste 50 mètres plus loin (au milieu de Lonely Beach). Je suis sûre que vous allez adorer. Vivement Janvier pour me dire si Koh Chang a changé. 🙂

    3. Hello, quelle belle histoire, je me suis régalé de lire ton récit , j’aurais aimé être à la place de l’Africain 😉. je me suis mis un peu de trop tard à voyager, mais il va me rester encore pas mal de temps pour en profiter, j’ai adoré la Thaïlande que j’ai connu il y a 2 ans, du coup nous y retournons en mars pour Koh Samui et Koh phangan. CDT

  8. Superbe article !! Je me doutais que tu allais parler à un moment de cette rencontre alors je l’ai lu avec hâte et j’ai adoré ce récit ! Un article différent des autres mais ça fait du bien d’en écrire et d’en lire !!! J’ai hâte de connaître la suite de vos aventures au Cap et tu m’as donné envie de découvrir Koh Chang du coup.

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